Le cardinal de Richelieu

Le fameux cardinal a marqué dans l’Histoire par des choses extraordinaires. La plus notable de toutes c’est que prêtre, et faisant de la politique, deux choses qui réunies ne plaisent guère aux Français, il s’impose à eux à tel point que, par la légende malveillante elle-même, sa mémoire a encore grandi. En son genre de … Lire la suite

La Russie ressuscitée

Pourquoi la politique des Alliés se montre‑t‑elle si incohérente au sujet de la Russie ? Les contradictions sont éclatantes et il y en a de nouvelles tous les jours. Hier encore, on annonçait de Copenhague que Litvinof, l’envoyé de Lénine, et O’Grady, l’envoyé de M. Lloyd George, avaient élargi leurs thèmes de conversation. En même temps, … Lire la suite

À Londres et à Weimar

M. Lloyd George a rendu compte devant la Chambre des Communes des travaux de la Conférence et il a pu s’apercevoir qu’il avait eu tort de lire le Manchester Guardianau point d’en oublier sa majorité. Les passages les plus applaudis de son discours ont été ceux où il a retrouvé sa verve guerrière. Quand il … Lire la suite

L’Angleterre qui combat et qui pense

Nos alliés les Anglais auront étonné le monde de bien des façons pendant cette guerre. En intervenant d’abord, à la stupéfaction de Guillaume II, du chancelier et du prince Lichnowski. Ces trois Allemands avaient le tort de n’avoir pas assez lu Voltaire. Grand ami et admirateur des Anglais, Voltaire avait prévenu qu’on ne pourrait jamais … Lire la suite

La Russie et l’Occident

L’échec de la Conférence de Gênes laisse l’Europe occidentale en face de la question russe. La méthode de M. Lloyd George n’a pas réussi et elle ne pouvait pas réussir. Il était aussi vain de demander au bolchevisme de se modérer qu’il l’était sans doute de demander à l’autocratie de devenir libérale. La longue erreur qui … Lire la suite

Le cas de Lord Lansdowne

Après sa première lettre au Daily Telegraph, où il conseillait aux Alliés de signer une paix de compromis, le marquis de Lansdowne avait reçu une délégation d’admirateurs qui lui apportaient une adresse, des fleurs et un bronze d’art. Nous sommes curieux de savoir ce que feront cette fois‑ci les admirateurs et si le bronze d’art sera plus … Lire la suite

Un remarquable fanatique

Le comité bolcheviste qui, au mois d’octobre 1917, avait renversé Kerenski, était composé de cinq révolutionnaires : Lénine, Trotsky, Kamenef, Dzerjinsky et Staline. Le premier est mort. Les deux suivants, coupables d’hérésie, n’occupent plus qu’un rang secondaire. Dzerjinsky vient de mourir à son tour. Seul Staline (alias le Géorgien Djugaschvilli) continue à représenter l’école primitive du bolchevisme. … Lire la suite

Les Alliés et la Russie

D’après les journaux anglais, un des principaux objets de la visite de M. Masaryk à Londres a été de convaincre les Alliés de la nécessité de « venir en aide » à la Russie et d’examiner le rôle que la République tchécolovaque remplirait dans cette œuvre. M. Masaryk a sans doute plaidé la même cause à Paris. … Lire la suite

L’expérience du Duc de Gaëte

Le souvenir des assignats, longtemps enseveli, s’est ranimé depuis que nous sommes revenus au régime du papier-monnaie. L’exemple de la Révolution désorganisatrice de toutes finances revit dans notre marasme financier. Cependant tout le monde sait que la France en était sortie et qu’elle en était sortie après le 18 brumaire. Ces notions, pour être justes, … Lire la suite

L’Empire britannique

On a cité partout le mot célèbre que M. Stanley Baldwin a repris pour son compte et qui est si conforme au sens religieux des Anglo-Saxons : « Plus que de félicitations, j’ai besoin de prières. » On raconte encore à Londres que le roi ayant dit au premier ministre, après son acceptation : « Je suis très heureux de … Lire la suite